Un récent rapport publié conjointement par Capgemini, le consumer goods forum et GS1 fait le point sur les standards de communication utilisés par les fournisseurs, distributeurs et logisticiens. Il s’agit pour l’essentiel des standards de code à barres, d’étiquette RFID, d’échange électronique et de traçabilité.
Les décideurs interrogés s’accordent pour reconnaître
l’utilité de ces standards et pour convenir que le corpus existant satisfait
les besoins du secteur. Ce n’est pas de développement de nouveaux standards
dont ils ont besoin, mais d’une plus large et plus intense utilisation de
ceux-ci.
Les standards existants sont loin d’avoir donné leur pleine
mesure, certes l’identification par le GTIN (global trade item number)
s’applique à presque 100% des produits, mais celle des unités d’expédition
reste inférieure à 50% en nombre de références et a du mal à atteindre les 2/3
des volumes. Les échanges électroniques sont largement utilisés pour la
commande mais encore insuffisamment pour l’avis d’expédition et la facture. Il
reste beaucoup de processus qui pourraient être rendu plus fluide et moins
incertains voir chaotiques par la dématérialisation, comme le paiement, le
suivi de transport, le contrôle du niveau des stocks, la disponibilité des
produits en rayon, l’animation et la gestion des sites de vente en ligne ...
Dans les pays développés l’apport des standards dans la
chaîne d’approvisionnement est une réduction de coûts estimée à environ 6% des ventes de détail, mais elle pourrait être de 10% avec une utilisation des
standards étendue à toutes les entreprises et dans tous les champs
d’application possible. L’enjeu en France est de quelques 10 milliards d’euros.
La priorité est donc la promotion et le marketing des standards auprès des entreprises, les grandes et les moyennes pour étendre l’usage des standards dans tout le circuit de la vie des produits, les petites pour les embarquer dans une gestion digitale de leurs affaires.
L’étude publiée par Gapgemini consulting intitulée « l’avenir des standards dans le secteur des biens de consommation et ducommerce de détail dépeint avec justesse l’existant et propose avec justesse des pistes de progrès.