Bill Simon, président et CEO de Wal-Mart Stores, s’exprimait le 15 septembre 2010 à New-York devant des analystes financiers et il en a profité pour dire quelques mots sur l’utilisation des étiquettes EPC RFID dans ses magasins.
En parlant de ce que son entreprise a réalisé de mieux, Bill Simon dit : « notre rigueur d’exécution et notre gestion des stocks sont excellentes et continueront à l’être, nous allons nous concentrer sur l’amélioration des processus et des standards de pilotage opérationnels. En fait, beaucoup d’entre vous connaissent notre programme Electronic Product Code (EPC) qui est déployé dans 3000 magasins dans les rayons d’habillement masculin. Ce sont de petites étiquettes radiofréquences qui sont attachées aux vêtements et nous permettent, instantanément d’un clic ou d’un scan, de faire l’inventaire d’une réserve ou d’un rayon au niveau des modèles, tailles et coloris. Cette technologie nous permet de réduire une opération de comptage et de réapprovisionnement des jeans et des pantalons hommes, par exemple, d’une journée à une heure. Cela nous permet d’avoir une présence du stock en rayon plus efficace, plus productive, de mieux de répondre à la demande et de mieux servir nos clients.
Un peu plus tard, Bill Simon dira : « Pour être clair, il a été beaucoup écrit et dit, et plutôt que de nous retourner sur le passé, nous allons de l’avant et nous construisons sur ce qui marche. Nous avons appris beaucoup. Et comme je dis souvent, nous sommes une organisation apprenante. A Wal-Mart, nous avons beaucoup, beaucoup d’années d’histoire de pratiques et de principes sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour bâtir notre succès, et nous le faisons avec constance ».
Il n’est pas certain que Bill Simon se référait ainsi aux hésitations qu’a connues le lancement de la RFID chez Wal-Mart, mais dans tous les cas c’est réjouissant de voir une entreprise de distribution qui continue à innover dans l’usage des technologies, et qui a une compréhension aussi forte de l’apport des technologies dans l’excellence opérationnelle.