Chaque année TCGF (The Consumer Goods forum) demande à ces membres, fournisseurs et distributeurs, et à ces partenaires de participer à une étude comparative de mise en œuvre des standards GS1 et des bénéfices qui en découlent.
Cette année 5280 entreprises de 50 pays ont répondu à l’enquête. C’est IBM Global Business Service qui a conduit l’analyse des réponses. L’objectif est d’observer la relation entre l’usage des standards GS1 et des technologies, et les performances des entreprises.
Le premier constat est qu’il y a une tendance forte parmi les acteurs des produits de grande consommation à intensifier leur pratique des standards, aussi bien chez les fournisseurs que chez les distributeurs et ceci au niveau mondial. A titre d’exemple, le marquage des palettes avec un numéro unique sériel des unités logistiques (SSCC) a augmenté de 36% chez les fournisseurs pour atteindre 67,2% des palettes marquées, et a progressé de 45% chez les distributeurs à 71,6% du total des palettes. De même la commande et la facture EDI atteignent respectivement 75,8% et 78,6% des transactions.
L’analyse monte que l’impact des standards est considérable dans les coûts de distribution. Les entreprises ayant mis en œuvre plus de 6 standards parmi les 10 listés dans l’étude, et avec un niveau d’utilisation couvrant plus de 51% de leur activité, enregistrent un coût de distribution moindre de 41% par rapport à celles moins avancées dans l’utilisation des standards GS1. Les coûts de distribution sont de 6,5% pour les leaders contre 11,4% pour les autres.
Le taux de rupture en magasin est beaucoup plus bas (3,8%) chez les entreprises qui ont mis en place le marquage et la lecture du SSCC (code unique sériel des unités logistiques) et utilisent l’EDI pour les commandes, que chez celles qui ne le font pas (taux de rupture de 7,8%). Soit un écart de 52% entre les unes et les autres.
Les standards GS1 et les technologies qui les mettent en œuvre ont donc un impact considérable sur la satisfaction et de fidélisation du consommateur, sur le chiffre d’affaire et la profitabilité des entreprises.
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